Ces trois textes de jeunesse, petits chefs-d’œuvre de fantaisie et d’humour « goguenard », dessinent un profil du Théophile assez « timbré », aujourd’hui encore oblitéré par le succès du Capitaine Fracasse. Bien moins connus que la fameuse préface à Mademoiselle de Maupin, ils énoncent pourtant, avant celle-ci, les engagements et les exécrations auxquels Gautier restera fidèle toute sa vie ; sa foi dans la souveraineté de l’art, son refus du progrès et sa haine du « bôrgeois », dans un style particulièrement affûté, et qui fait mouche. Son verbe haut tonitrue, drôlement provocateur, jubilatoire et outrancier, précurseur de « l’énorme », toute la génération de Flaubert s’en réjouira bientôt. Brûûûlant !
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