Enrico Metz, avocat de renom, voit s’écrouler le pouvoir et les affaires qu’il partageait avec un homme ingénieux, Marani, englouti dans un naufrage financier « destiné à être cité durant des décennies dans les manuels d’économie du monde entier ».
Cherchant le calme après la tempête, il quitte Milan pour se réinstaller dans sa ville natale et entame alors sa métamorphose. À mesure que le
temps qui lui reste se rétrécit, il sélectionne, trie. À la manière d’un Oblomov, Metz « entre en clandestinité » et, contre la vie qui presse de toutes parts, choisit le détachement, l’honnête dissimulation, la lenteur. « Je raconte une libération et une découverte, banale, si l’on veut : toute une existence peut s’exprimer dans un monde minuscule », dit Claudio Piersanti.
D’une écriture dépouillée et méticuleuse, l’écrivain italien livre là son roman le plus achevé, en dressant le portrait d’un homme et d’une époque – les années Tangentopoli et les puissants de la finance –, sans moralisme ni concession.
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