Emile Zola, chef de l’école naturaliste. C’est ainsi que l’écrivain est généralement présenté avec tout le cortège de qualificatifs dont beaucoup de contemporains affublent cette partie de la littérature : vulgaire et obscène, nauséabonde et… populaire. Le grand mot est lâché : populaire, car Zola connaît le succès malgré ses détracteurs amateurs de « bon » goût.
Mais avant d’être un écrivain chef d’école, Zola a dû faire son apprentissage, trouver le genre littéraire propre à développer ses idées et sa conception de la littérature. Ses lectures de jeunesse, au hasard des circonstances et de la bienveillance d’une grand-mère qui lui procure les ouvrages, le portent en 1854 vers Alexandre Dumas, Eugène Sue, Paul Féval et Ponson du Terrail. Il a quatorze ans, habite dans la campagne aixoise et découvre ce monde grouillant de vie et d’aventures. Ce qui aurait pu n’être qu’un goût tout à fait normal chez un garçon de cet âge passionné de lecture, nourrit en réalité un imaginaire et une admiration pour des auteurs capables d’emporter ainsi le lecteur.
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