La révolution politique et sociale de 1789, qui contrairement aux idées reçues a aussi déclenché une révolution littéraire, aboutit, quelque cent ans plus tard, après une lente gestation des modes d’écriture à une autre révolution dans les arts, celle des images en mouvement du cinéma. Dans cet intervalle, théâtre et roman, surtout dans le domaine de la littérature populaire, ont noué des liens si serrés que critiques et historiens ne commencent qu’à peine à en démêler l’écheveau. Le présent numéro du Rocambole n’aura certes pas vocation à tenter de pénétrer toutes ces intrications ni même à chercher, dans l’impatience, à trancher trop rapidement ces nœuds. Par défaut d’études antérieures assez amples et soutenues, les instruments d’investigation sur le sujet ne sont encore ni assez précis ni assez affûtés pour qu’on puisse, en outre, s’essayer, tant les particularismes sont divers et la masse de textes profuse, à une synthèse conclusive. Aussi, les rédacteurs des articles qui suivent se sont-ils avisés, en se précautionnant contre la double entrave du détail paralysant et de la globalisation hâtive, de tirer quelques fils, et dans ce prudent dévidage, de poser au passage quelques questions de fond.
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