Le syndicat est en crise. Le temps des grandes conquêtes sociales (congés payés, sécurité sociale, réduction du temps de travail…) est bien loin. Voire révolu ?

Aujourd’hui, le rôle des organisations syndicales semble, en effet, de plus en plus se réduire à une résistance tous azimuts – défendre les “acquis sociaux” – à l’expansion du capitalisme.

Face à d’importants nouveaux défis sociétaux – écologique, éthique, démocratique – les syndicats peinent à aller au-delà des déclarations de bonnes intentions et à dépasser leur core business : “le sort des travailleurs, avant tout !”

Dans l’opinion, en partie construite par les médias, c’est souvent l’image d’un syndicat poussiéreux et passéiste qui l’emporte…

Tableau sévère ? Ce livre met d’abord ces éléments – et beaucoup d’autres – en débat, pour ensuite dégager une série de pistes pour un renouveau du syndicalisme.

Syndicalistes depuis leur jeunesse, défenseurs de l’unité syndicale, Jean-Marie Piersotte (CSC) et Paul Lootens (FGTB) reviennent sur leurs expériences, anciennes et récentes, pour dégager des pistes de réflexion pour un syndicalisme plus adapté à son temps.

Basé sur des exemples concrets, ce dialogue vise à mettre en valeur “ce qui marche” dans le syndicat d’aujourd’hui et à faire des propositions pour un syndicalisme qui assume son rôle historique de mouvement social.

Le Score:

Vous aurez remarqué que la fiche de chaque livre contient un nombre baptisé SCORE.

De quoi s'agit-il?

Il s'agit d'une évaluation communautaire de chaque livre calculée sur une échelle de 0 à 100.

Cette évaluation repose sur une agrégation de diverses quantités qui reflètent la vie de chaque livre au sein de la communauté ScholarVox. Cette vie s'exprime en fréquence de lecture, nombre d'étagères publiques, privées, professorales dans lesquelles le livre est présent.

Un calcul "propriétaire" mélangeant ces quantités vous restitue sous la forme synthétique d'un Score l'intelligence collective incorporée dans chaque livre. Ce Score n'est pas une note scolaire, c'est bien plus un indicateur de l'aura collective du livre.

Car, pour paraphraser Robert Parker, expert ès-notation des vins, " ...there can never be any substitute for your own reading palate nor any better education than reading the book yourself."