Le « Piège » pour la France, c’est la contradiction entre son adhésion à l’union européenne et à sa monnaie unique, l’euro, avec son propre modèle économique et social basé sur l’Etat Providence qu’elle souhaite pérenniser. La France a préféré poursuivre son programme de dépenses Keynésiennes au dépend de la compétitivité de son industrie entraînant d’une part le déficit de sa balance commerciale dont elle ne peut plus statutairement atténuer les effets au travers de la dévaluation de sa monnaie l’euro, et d’autre part la baisse de ses investissements industriels.

La France, comme d’autre pays, prend « le bon » de l’Union européenne et de sa monnaie en bénéficiant par exemple des taux d’intérêt très favorables, tout en oubliant « le difficile » qui consiste à respecter les règles budgétaires du Traité de Maastricht qu’elle a signé, et à en assumer ses contreparties.
Mais l’Union européenne n’est pas en reste ; en créant l’euro, elle a mis la roue avant la charrue. Elle préfère réglementer la concurrence plutôt que de lancer un vaste programme industriel, édifier une administration bureaucratique rendant les prises de décision difficiles plutôt que faciliter le rapprochement des politiques économiques et fiscales des pays qui l’ont intégrée.

A l’aube de la révolution du numérique, la France saura-t-elle saisir cette fabuleuse opportunité pour redynamiser son industrie ? Saura-t-elle réformer pleinement et utiliser ses énormes capacités humaines et intellectuelles pour gérer « la destruction créatrice » chère à Joseph Schumpeter ?

Rien n’est moins sûr. Il faudra pour ce faire avoir une vision claire, établir un plan, s’y tenir et bousculer les idées reçues, les politiques, les lobbies et autres corporations.

Une fois sa compétitivité restaurée, sa croissance rétablie, la France pourra alors utiliser sa crédibilité retrouvée et son imagination fertile pour reprendre le leadership de l’Union européenne.

Le Score:

Vous aurez remarqué que la fiche de chaque livre contient un nombre baptisé SCORE.

De quoi s'agit-il?

Il s'agit d'une évaluation communautaire de chaque livre calculée sur une échelle de 0 à 100.

Cette évaluation repose sur une agrégation de diverses quantités qui reflètent la vie de chaque livre au sein de la communauté ScholarVox. Cette vie s'exprime en fréquence de lecture, nombre d'étagères publiques, privées, professorales dans lesquelles le livre est présent.

Un calcul "propriétaire" mélangeant ces quantités vous restitue sous la forme synthétique d'un Score l'intelligence collective incorporée dans chaque livre. Ce Score n'est pas une note scolaire, c'est bien plus un indicateur de l'aura collective du livre.

Car, pour paraphraser Robert Parker, expert ès-notation des vins, " ...there can never be any substitute for your own reading palate nor any better education than reading the book yourself."