Le Coup d'État permanent ; Ma part de vérité ; Un socialisme du possible

Auteur: Mitterrand, François
Auteur: Guigo, Pierre-Emmanuel
Auteur: Saunier, Georges
Editeur: Les Belles Lettres
Publication: 2016
ISBN: 978-2-251-20056-9
 
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Enfant du premier vingtième siècle, leader politique du second, François Mitterrand (1916-1996) fut un homme de culture. La littérature fut pour lui une passion, et il fera de l'écriture une activité de chaque instant. Arme politique tout autant que reflet d'une plume au style singulier, les textes mitterrandiens témoignent d’un homme et d’une époque. Il fallait les contextualiser pour offrir au lecteur d’aujourd’hui une analyse historique, ce à quoi cette édition des oeuvres, fruit d’un travail de plusieurs années mené par une large équipe de spécialistes, s’attache.

Dans ce deuxième volume, se trouvent réunis :

Le Coup d’État permanent (1964)

« Entre de Gaulle et les républicains il y a d’abord, il y aura toujours le coup d’État. » Toute la thèse de François Mitterrand tient dans cette courte phrase. Avec ce livre de combat, Mitterrand franchit une nouvelle étape : en choisissant l’arme littéraire pour affronter le Général, il prend date avec l’Histoire, ayant l’intuition que son propre destin doit passer par une opposition irréductible au gaullisme, quitte à en caricaturer la présentation de façon à susciter le débat.

Ma part de vérité (1969)

Candidat à la Présidence de la République contre de Gaulle en 1965, puis leader de la Fédération de la Gauche Démocratique et Socialiste, François Mitterrand incarne une option bien définie : l’unité de la gauche, celle-là même dont l’abandon vient de se solder aux élections législatives du 1er juin par un échec retentissant. Après avoir donné les grandes étapes d’une autobiographie politique, Mitterrand livre sa « part de vérité » : il faut reconstruire cette gauche en miettes.

Un socialisme du possible (1971)

« Un socialisme du possible », maillon souvent ignoré, permet pourtant de comprendre le passage du François Mitterrand leader de l’Union de la Gauche au rénovateur du PS après Mai 1968. Marginalisé par ce mouvement spontané, il tente ici de se réapproprier une partie de l’effervescence intellectuelle du moment et trace la voie à l’union des socialistes puis de la gauche. Il entend montrer que la conciliation entre ce que l’on appellera plus tard la « deuxième gauche » et la tradition socialiste issue de la SFIO est nécessaire pour arriver au pouvoir.

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