Du Congo à Shawinigan

Auteur: Vermeirre, André
Editeur: Éditions du Septentrion
Publication: 2001
ISBN: 978-2-89448-192-9
e-ISBN: 978-2-89664-266-3
 
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Un homme peut-il, à lui seul, influencer le développement d'une région? Certes non, mais Hubert Biermans fait partie de ces personnes à qui l'on doit l'essor de la ville de Shawinigan au Québec. En qualité de directeur de la Belgo, une usine à papier financée par des capitaux belges, il a joué un rôle qui fut reconnu comme déterminant dès son vivant. Lorsqu'il arrive dans cette ville en 1900, il a déjà derrière lui une expérience qu'il a acquise en Europe et en Afrique. On le compte parmi les pionniers de la première liaison ferroviaire au Congo. Né aux Pays-Bas, H. Biermans avait fait ses premières armes sous les ordres d'un entrepreneur belge. Il a trente-cinq ans quand il débarque à Shawinigan, chargé par la Banque d'Outre-Mer de Bruxelles de liquider une affaire qui s'avère non profitable. Or, contre toute attente, il décide d'aller de l'avant. Il construit l'usine de pâte à papier: c'est la décision qui modifiera sa vie. Placé à la tête de la ?Belgo?, H. Biermans contribuera à l'essor de la ville. Les témoins de cette époque se souviendront toujours de ces années de prospérité. Plusieurs associeront le nom de ce chef d'entreprise au bonheur de leur existence. Grâce à des qualités exceptionnelles, il accumule une fortune dont il redistribue déjà une partie. Dresser la liste des personnes ou des oeuvres qui bénéficièrent de ses largesses est une tâche impossible. Mentionnons, à titre d'exemple, l'édifice de la Fondation Biermans-Lapôtre érigé à Paris et qui témoigne de la participation de sa femme au bien être des étudiants au lendemain de la Grande Guerre. Lorsque, à l'âge de soixante ans, il décide de quitter la ?Belgo? et de se retirer en Europe, il laisse à Shawinigan le souvenir d'un patron énergique et charitable. Installé à Paris mais vivant aussi à Monte Carlo, il mènera une vie de millionnaire tout en restant attentif aux affaires. Voyageur infatigable, il reviendra chaque année au Québec. Lorsqu'il meurt, en 1953, il lègue la majorité de sa fortune à des oeuvres, à des institutions et à des universités du Québec.
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