Auteur: Goudreault, David
Editeur: Mémoire d'encrier
Publication: 2022
ISBN: 978-2-89712-852-4
e-ISBN: 978-2-89712-854-8
 
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RÉSUMÉ: Vif oubli est une introspection sur la perte et la violence dans un monde qui détruit jour après jour ce qui nous reste d’humanité. Entre les souvenirs et le présent, le poète dit la perte comme moteur de construction identitaire. Des scènes du quotidien d’hommes abîmés par la vie se fracassent les unes contre les autres. Harcèlement, violence, colère, pauvreté, toxicomanie. Le poète pose la question : qui est l’agresseur et qui est la victime dans un monde qui ne laisse aucune voie de sortie ? Reste la poésie, l’amour de la littérature. Le poète, tendu vers la nature, vers la femme aimée qui lui a brisé le cœur, cherche à rétablir une part d’humanité dans la fragilité de l’amour éphémère. AUTEUR: David Goudreault est travailleur social, romancier et poète. Directeur artistique de la Grande Nuit de la Poésie de St-Venant, il a publié trois recueils de poésie aux Écrits des Forges et quatre romans aux Éditions Stanké. Le plus récent, Ta mort à moi, a été finaliste au Prix France-Québec 2020. Premier Québécois à remporter la Coupe du monde de poésie en 2011, il a aussi reçu la médaille de l’Assemblée nationale en 2012, le Grand Prix littéraire Archambault en 2016 et le Prix Lèvres Urbaines en 2017 pour sa contribution au rayonnement de la poésie québécoise. Son spectacle solo, Au bout de ta langue, s’est vu décerner quatre prix de la Bourse RIDEAU 2018. En 2021, il reçoit le Prix Clémence-DesRochers pour l'excellence de l'imaginaire. EXTRAIT: Rechute : recherche et développement Des pilules en flocons, de la cendre au litre Pour chasser la déréliction À l’arbalète Vers vingt heures et triste, un peu avant que la grande aiguille ne touche le gouffre, je bois de l’eau. L’heure est venue, je ne bouge pas. Sur une échelle de tout ou rien, je flotte à côté. L’erreur est une expérience. L’errance, une expertise. La Corée du Nord Au fond d’un sachet de Playtex Les anges aux yeux crevés me reconnaissent Au retour de la pause, ma mort sera anecdotique *** Un parc à démons tranquilles Pour incubes amènes, goules avenantes Plein la sainte sacristie profanée Je troque mon bain de sang pour un café gris On peut noyer ses peines, ça ne nous débarrasse pas de leurs cadavres. Les ressentiments éthyliques rusent, nous habitent et nous possèdent. S’affranchir, s’en arracher demeure un geste radical d’amour envers soi, une lente vigilance. Alcoolique fonctionnel du mois Je cache bien mon jeu, et mes échasses Me suis toujours imaginé plus grand En personne *** Dans ces villes éprouvées où les ruelles se taisent, privées de fous et d’enfance, j’errerais presque, je déambule. Aux envies de tout brûler, de repeindre chaque mur, d’ensevelir la grisaille séculaire, se tressent mes fatigues. Un jour ou l’autre, ce sera un autre jour et par la parole à jamais encagée, le roman se fera poème et le poème parfait s’effacera. Le calme accompli, une abdication. Je ne joue jamais avec le feu C’est l’incendie qui se joue de moi
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