Smartlibris : Les nouveautés : Samsa éditions http://www.smartlibris.com <![CDATA[Mademoiselle Bovary]]> http://www.smartlibris.com/book/88922064 Editeur : Samsa éditions

Quand tout fut vendu, il resta douze francs soixante et quinze centimes qui servirent à payer le voyage de mademoiselle Bovary chez sa grand-mère. La bonne femme mourut dans l’année même?; le père Rouault étant paralysé, ce fut une tante qui s’en chargea. Elle est pauvre et l’envoie, pour gagner sa vie, dans une filature de coton.

C’est sur ces lignes que s’achève Madame Bovary  et qu’est laissé en suspens le destin de la fille d’Emma et de Charles, tous deux disparus, comme on le sait, dans des circonstances pitoyables et tragiques.

Véritable incitation à imaginer l’avenir de l’orpheline, ce paragraphe laisse deviner que ce ne sont pas non plus les épreuves qui vont manquer à la belle et fantasque Berthe Bovary, jusqu’à ce que le souvenir obsédant de sa mère, dont elle est tout le portrait, fasse peu à peu germer en son esprit le désir de la venger…

On sent comme un parfum connu qui flotte ici et là, sur des scènes, des audaces, des cocasseries, des quiproquos qui eussent amusé, j’imagine, le bon moustachu de Croisset, à qui les éclats de rire ne faisaient pas peur.

            François Nourissier, Le Figaro magazine

On admire la performance stylistique de Maxime Benoît-Jeannin, on sourit aux clins d’œils réservés aux initiés.

            Yvan Leclerc, Le Magazine littéraire

En la linea de Mario Vargas Llosa y Julian Barnes…

            Oscar Caballero, La Vanguardia (Barcelone)

Grâce au travail créateur de Benoît-Jeannin, nous sentons combien profonde est la communion d’un artiste envers son aîné, cette communion qui lui permet de joindre sa voix à la sienne pour continuer à parler de la vie et de la condition humaine.

        Prof. Dr. N. Van Khanh (Recteur de l’USSH de Hanoï)

]]>
2021-12-21T11:07:35.747
<![CDATA[Pour l'amour de l'art, 1902-1917 : Gabriele Münter, Wassily Kandinsky]]> http://www.smartlibris.com/book/88922063 Editeur : Samsa éditions

Ce livre retrace la relation amoureuse entre Gabriele Münter et Wassily Kandinsky depuis leur rencontre en 1902 à Munich jusqu’à leur séparation définitive en 1917 à Stockholm.

Pendant ces quinze années, faites de ruptures et de retrouvailles entre les deux peintres, c’est l’histoire de l’art du début du xxe siècle qui défile. 

À travers eux, on appréhende tous les courants des avant-gardes européennes et toutes les personnalités qui les représentent de Paris à Berlin, de Munich à Bruxelles. Klee, Delaunay, Jawlesky, Werefkin, Schönberg sont des familiers. Expressionnisme, Cubisme, Blaue Reiter, Futurisme, Art Nouveau, sont au centre de leurs débats.

Mais ce roman historique s’attache aussi à retracer la personnalité de Gabriele Münter, femme peintre méconnue en France, pour laquelle il n’existe aucune biographie en français alors qu’en Allemagne elle est une véritable icône de l’art moderne. 

En forme de conclusion le roman décrit comment, à la fin de sa vie, Gabriele Münter, décédée en 1962, outre ses propres œuvres, dévoile et fait don au musée de Munich d’un trésor caché depuis plus de cinquante ans?: la plus grande collection d’œuvres de Kandinsky.

]]>
2021-12-21T11:05:54.680
<![CDATA[La fourmi a fait le coup]]> http://www.smartlibris.com/book/88922062 Editeur : Samsa éditions

Anne Richter a quinze ans lorsqu’elle écrit La Fourmi a fait le coup, un recueil de contes mettant en scène des animaux qui parlent. Le livre est publié à Paris en 1955, puis à Boston et Londres sous le titre The Blue dog, les deux sous le nom d’Anne Bodart. On découvre toute la fraicheur de l’adolescence, mais déjà le métier de la futur écrivaine Anne Richter, une langue extraordinairement sûre et animée, une expérience humaine inattendue. Pourtant, l’auteure n’a alors jamais quitté la maison de ses parents et, si elle s’est nourrie de Shakespeare, Racine et Kafka, elle partage son temps entre l’école et de longues courses à travers la Forêt de Soignes à Bruxelles. 

La vision du monde qui s’exprime à travers son texte est celle d’une auteure qui « constate », sans juger. On ne relève pas de révolte lorsqu’Anne Richter décrit les hommes, mais l’évocation d’une méchanceté inconsciente, de la crainte des animaux que la société qualifie d’« inférieurs », de la bêtise humaine, de l’absurde dans l’existence… Cruelle simplicité, intelligence, humour, voilà les qualités de ce livre qui provoque l’émotion.

On se trouve ici à la source du « réalisme magique » qui marque toute l’œuvre d’Anne Richter (1939-2019) : celle-ci compte aujourd’hui, après une carrière prolifique, parmi les grands écrivains.

Cette réédition contient, en outre, une iconographie inédites, créées à l’époque par la peintre Marguerite Brouhon notamment.

]]>
2021-12-21T11:03:28.420
<![CDATA[Lettre à mon frère Naïm : 2021]]> http://www.smartlibris.com/book/88922043 Editeur : Samsa éditions

Cher frère, 40 ans déjà?! Mais pour moi c’était hier tant ton visage continue à habiter mes yeux. Le 1er juin 1981, tu tombais sous les balles d’un assassin commandité par ceux qui voulaient faire taire ta voix, la voix de la paix, la voix de la Palestine martyrisée, dont tu étais le digne représentant à Bruxelles. Fauché dans la fleur de l’âge, toi, dont le vœu le plus cher était de mourir de vieillesse dans notre beau village de Palestine que tu chérissais tant. 

Bichara Khader adresse aujourd’hui cette longue lettre à son frère Naïm (premier représentant de l’OLP, assassiné à Bruxelles), au cours de laquelle il lui relate les événements survenus, depuis sa disparition, le chemin parcourus, les espoirs et les déceptions, les combats menés. Cette lettre émouvante pour le moins nous fait prendre conscience qu’il y a eu des hommes qui ont sacrifié leur vie pour un idéal, qu’il est de notre devoir de ne pas les oublier.

La présente lettre paraît en même temps que la réédition par Samsa de la biographie (1939-1981) que Robert Verdussen, le grand spécialiste du Moyen-Orient, consacrait à Naïm Khader en 2001. Cette biographie est essentielle pour comprendre les tenants et aboutissants du drame palestinien.

]]>
2021-12-16T16:31:08.873
<![CDATA[Dictionnaire du bruxellois]]> http://www.smartlibris.com/book/88922042 Editeur : Samsa éditions

Ce dictionnaire n’a pas d’équivalent?: il est le plus complet. Son originalité tient, surtout, au fait qu’il est parsemé de nombreux exemples tirés de la littérature bruxelloise des origines à nos jours. 

Celle-ci commence avec un certain Sancho qui livra en 1852 deux parodies de Fables de La Fontaine. Cette littérature se prolonge aujourd’hui avec Joske Maelbeek et quantité de traductions de bandes dessinées, ce qui représente près de cent-septante ans d’existence.

    Il s’agit aussi d’une langue encore parlée dans une large partie nord de Bruxelles, dans des communes comme Jette, Molenbeek ou Laeken mais si des langues comme le français et l’anglais furent rapidement considérées comme les reflets d’un certain mode de vie, le bruxellois, comme tous les « dialectes », fut méprisé, « désenseigné » (si l’on ose ce néologisme), son étude et jusqu’à sa pratique étant plus occultées qu’encouragées. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire un des connaisseurs en la matière, Roger Kervyn de Marcke ten Driessche, l’auteur des Fables de Pitje Schramouille.

Qui dit exemples dit auteurs. Qui dit auteur écrivant dans une langue qui ne connaît d’autre Académie que celle de la rue dit très grande variété de graphies. Nous avons respecté l’orthographe de l’algemeen nederlands, autrement dit du néerlandais correct. Mais nous avons par ailleurs maintenu l’orthographe des auteurs cités, même quand elle était bizarre.

Ce dictionnaire se feuillette comme un roman?: il permettra aux francophones de se rendre compte du nombre considérable d’expressions «?belges?» qui viennent en droite ligne du néerlandais en passant par le bruxellois.

Le dictionnaire (revu, augmenté et mis à jour) est rehaussé d’aquarelles de Jacques Carabain (1834-1933).

]]>
2021-12-16T16:04:11.260
<![CDATA[Martha Argerich : L'art des passages alerte]]> http://www.smartlibris.com/book/88922040 Editeur : Samsa éditions

Cet essai consacré à la légendaire pianiste Martha Argerich évoque l’univers Argerich au travers d’une série d’entrées?: choix d’œuvres musicales qu’elle interprète, approches de son jeu, constellation de ses amis musiciens, galerie de portraits de ses confrères d’élection, de ses compositeurs de prédilection…

En filigrane de l’ouvrage, des réflexions sur l’essence, les puissances, les sortilèges de la musique, sur la sonorité, la vitesse. Qu’est-ce que créer une sonorité?? De quoi la vitesse est-elle le nom?? Comment définir les traits stylistiques du jeu argerichien?? Qu’est-ce qu’interpréter?? Comment la musique agit-elle sur le corps, les sens du musicien et du public?

Il  s’agit du premier essai consacré à une musicienne unique et phénoménale, venant après la biographie d’Olivier Bellamy.

]]>
2021-12-16T12:26:51.810