Smartlibris : Les nouveautés : L'Asiathèque http://www.smartlibris.com <![CDATA[Les Mensonges du Sewol]]> http://www.smartlibris.com/book/88899179 Editeur : L'Asiathèque

Corée du Sud, 16 avril 2014 ; le naufrage du Sewol fait 304 victimes, pour la plupart des adolescents en excursion scolaire. Énorme scandale qui met en lumière des carences multiples, notamment dans l’organisation des secours. Ce drame et ses suites contribueront à la destitution de Park Geun-hye, alors présidente. Le récit prend la forme d’une déposition écrite du narrateur — un plongeur professionnel — destinée à disculper un de ses collègues, accusé d’homicide involontaire. Il évoque l’infernale recherche des cadavres à travers l’obscur labyrinthe de l’épave, les graves traumatismes dont souffrent les plongeurs et dénonce l’incurie avec laquelle ont été menées les opérations, ainsi que les injustes accusations à l’égard de ceux qui se sont dévoués corps et âme pour rendre aux familles les dépouilles de leurs disparus. L’auteur ne cite pas le nom du navire, ni ceux des véritables protagonistes, souhaitant conférer une portée universelle à ce roman vrai. Il indique en postface que le plongeur qui lui a servi de modèle N’est plus. L’enquête qui a suivi son décès a conclu à un suicide.

Kim Takhwan, né en 1968, est l’auteur de romans historiques à succès, régulièrement adaptés pour la télévision. Écrivain engagé, il puise ses thèmes dans l’histoire coréenne pour dénoncer les injustices, appeler à une révolution citoyenne et inciter à l’action civique. Un seul de ses livres a été publié en traduction française, les Romans meurtriers, chez Philippe Picquier, en 2010.

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2020-07-13T13:10:18.717
<![CDATA[Funérailles molles]]> http://www.smartlibris.com/book/88899176 Editeur : L'Asiathèque

« Je veux être enterrée dans un cercueil, dit la grand-mère. – On n’a pas de cercueils prêts, que va-t-on faire ? demanda la troisième tante. – Des funérailles molles, répliqua tout bas le beau-père de Daiyun, la mine soudain très sombre. – Je ne veux pas de funérailles molles, s’écria la belle-mère de Daiyun en pleurant encore plus fort, si on est inhumé ainsi, on ne peut pas se réincarner. »

Lors de la Réforme agraire chinoise, au début des années 1950, une famille de propriétaires terriens décide de se suicider pour échapper aux séances publiques d’accusation, dites « séances de lutte ». Les corps sont enterrés sans linceuls ni cercueils dans des fosses creusées à la va-vite. La jeune Daiyun est désignée pour les combler, traumatisme, parmi d’autres, qui lui fera occulter le passé. Dépassant le cadre de la Réforme agraire et des drames qui l’ont accompagnée, Fang Fang se livre dans ce roman, savamment composé, à une réflexion sur la tentation de l’oubli et le devoir de mémoire dans un contexte où la vérité historique se révèle insaisissable.

Fang Fang, née en 1955, compte parmi les grands écrivains contemporains chinois. Paru en Chine en 2016, Ruan mai (titre chinois de Funérailles molles) a été primé en 2017, mais a vite été la cible de vives attaques de la part d’éléments ultraconservateurs s’élevant contre le sujet choisi, encore tabou en Chine.

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2020-07-13T13:10:17.320
<![CDATA[Le Magicien sur la passerelle]]> http://www.smartlibris.com/book/88899175 Editeur : L'Asiathèque

Sur la passerelle reliant le bâtiment « Ai » (Amour) et le bâtiment « Hsin » (Confiance) du grand marché de Chunghua, à Taipei, un magicien exerce son art. Autour de lui, tout un monde s’active dans de petits métiers. Le narrateur, qui a une dizaine d’années à cette époque-là, tient un stand de semelles en face de l’illusionniste. Comme ses camarades, il est fasciné par ses tours, dont certains dépassent la mystification habile du prestidigitateur et semblent mener à de mystérieux mondes parallèles. Devenu adulte et toujours hanté par ce troublant personnage, il interroge ceux de sa génération qui ont pu avoir naguère des contacts avec lui. L’évocation du souvenir du magicien donne lieu à une mosaïque de récits, tantôt drôles, tantôt poignants, où le marché devient le royaume de l’aventure et du fantastique et où se révèlent les rêves et les angoisses existentielles des jeunes Taïwanais de la capitale.

Wu Ming-yi, né en 1971 à Taiwan, est professeur de lettres à l’université nationale de Dong Hwa. Connu pour ses engagements écologistes, il est l’auteur de plusieurs œuvres littéraires, parmi lesquelles des recueils de nouvelles et des romans. Deux d’entre eux ont été publiés en français : les Lignes de navigation du sommeil (You Feng, 2013) et l’Homme aux yeux à facettes (Stock, 2014). Ce dernier roman a reçu le prix Fiction 2014, attribué lors du Salon international du Livre insulaire d’Ouessant.

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2020-07-13T13:10:16.927
<![CDATA[Vingt-huit jours au japon avec Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir : 18 septembre -16 octobre 1966]]> http://www.smartlibris.com/book/88899170 Editeur : L'Asiathèque

Automne 1966 - Sartre et Beauvoir s'envolent pour le Japon où ils sont accueillis avec ferveur : c'est la période de l'intervention américaine au Viêt Nam, violemment condamnée par Sartre ; c'est aussi le moment où les femmes japonaises tendent à s'émanciper et voient en Simone de Beauvoir un modèle envié et admiré. Les deux écrivains y séjourneront près d'un mois, donnant des conférences et des interviews, mais aussi cherchant avec sérieux et passion à connaître et à comprendre les multiples aspects de la culture et de la vie japonaises.

Trente ans après ce voyage, dix ans après la mort de Simone de Beauvoir, dont Asabuki Tomiko a traduit un certain nombre d'œuvres en japonais, celle-ci nous donne à suivre au jour le jour les découvertes de Sartre et Beauvoir : monuments et sites, mais aussi le quotidien des Japonais, leurs divertissements et leurs tâches. L'un des moments les plus marquants de ce séjour est la visite à Hiroshima, dont ils reviendront tous deux bouleversés.

Quarante-cinq photos, dont beaucoup sont inédites en France, illustrent ce récit dont une version japonaise a paru en 1995 aux éditions Dohosha. Asabuki Tomiko en a revu et augmenté le texte pour le public français. S'y ajoutent une contribution d'Ebisaka Takeshi sur l'influence de Sartre au Japon et une importante bibliographie mettant en évidence le retentissement de cette visite.

Asabuki Tomiko, écrivain et traductrice, appartient à une vieille famille originaire du Kyushu, qui joua un rôle actif dans la naissance du Japon moderne lors de la restauration de Meiji. Venue très jeune en France pour y faire des études, elle y est retournée dans les années 50 et partage depuis son temps entre les deux pays. Sartre disait d'elle qu'elle était à la fois « la France vue du Japon et le Japon vu de la France ». Son hommage émouvant à Sartre et à Beauvoir, avec lesquels elle entretenait des liens étroits d'amitié, est symbolique de l'esprit d'échange et de rencontre qui veut être celui des éditions L'Asiathèque.

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2020-07-13T13:10:14.647
<![CDATA[La Croisiere jaune : Expédition Citroën Centre-Asie]]> http://www.smartlibris.com/book/88899165 Editeur : L'Asiathèque

« Peu importe le jour où le mot "Asie" fut prononcé pour la première fois ! Tout l'inconnu d'un continent hermétique ne s'était-il pas imposé de lui-même à notre recherche anxieuse du mystère ? Et d'Ouest en Est, aujourd'hui, voilà que notre voyage, exploit sportif et scientifique, prend déjà pour les amis proches du chef le caractère d'une marche vers le Destin... »

Alexandre Iacovleff

Réédition du texte de l’historiographe de la mission relatant la fameuse aventure à travers l’Asie. Palmyre 1931… Pékin 1932. Un texte important du grand érudit Paul Pelliot présente à grands traits l’histoire de la Haute Asie. Écrit à l’origine pour la présentation de l’exposition organisée au retour de l’expédition, il ajoute au très vif intérêt de cet ouvrage.

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2020-07-13T13:10:11.977
<![CDATA[Le Chemin de l'Eveil]]> http://www.smartlibris.com/book/88899152 Editeur : L'Asiathèque

La terre du Cœur s’exprime selon les circonstances,

L’Éveil n’est qu’apaisement.

Les phénomènes et l’Absolu sont sans obstruction,

Il y a simultanément production et non-production.

Le thème du dressage d’un animal a servi à illustrer comment une personne en quête spirituelle doit s’y prendre pour dompter sa nature et parvenir à l’Éveil.

Il existe plusieurs versions du dressage du buffle, avec un nombre variable d’étapes (quatre, six, huit, dix ou douze), certaines versions mettant l’accent sur l’aspect progressif du cheminement, d’autres mettant en relief l’identité des phénomènes et de l’Absolu.

Le dressage de l’éléphant n’illustre qu’une partie du chemin vers l’Éveil, celle qui mène à l’équanimité, et ses rapports avec le dressage chan du buffle ne sont pas connus.

La version du dressage du cheval est due à un adepte du Quanzhen, école taoïste très imprégnée de bouddhisme chan, mais exprimant aussi des notions communes au taoïsme philosophique et au chan, telle que la notion de simplicité et de spontanéité illustrée par ces deux vers :

La grande Voie ne nécessite ni ingéniosité ni habileté,

Il suffit de boire quand on a soif, de manger quand on a faim,

de se reposer quand on est fatigué.

Catherine Despeux, sinologue, professeur émérite de l’Institut national des langues et civilisations orientales, est administratrice de l’Institut d’études bouddhiques. Bien connue du public pour ses ouvrages sur le Taiji Quan, le Qi Gong et l’acupuncture, elle est l’auteur de nombreux travaux et de traductions essentielles portant sur le taoïsme et le bouddhisme chan.

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2020-07-13T13:10:05.820
<![CDATA[Le Cavalier au miroir]]> http://www.smartlibris.com/book/88899150 Editeur : L'Asiathèque

Le Tibet au tournant du XIXe et du XXe siècle. Époque de tumulte et d’angoisse pour un pays déjà en proie à des convoitises étrangères : les Britanniques veulent établir par la force leur emprise économique sur la région, et la dynastie mandchoue, qui incorpore sans vergogne les territoires orientaux aux préfectures chinoises, cherche de toutes les manières à réduire le pouvoir temporel et religieux du treizième dalaï-lama. Tashi, ancien moine devenu espion au service des Britanniques, et Namgyal, officier du corps d’élite chargé de protéger le Dalaï-lama, incarnent les tensions et les contradictions de cette période troublée. Leurs amours et leurs aventures forment la trame d’un récit alterné, tandis qu’un miroir passant de main en main concrétise les liens mystérieux unissant les personnages.

Corinne Atlan a vécu plus de vingt ans au Japon, au Népal et dans le monde tibétain. Elle est l’auteur de très nombreuses traductions du japonais, dont plusieurs ont été récompensées par des prix prestigieux : prix Femina étranger pour le Bouddha blanc de Hitonari Tsuji (Folio), prix de la Fondation Konishi pour les Chroniques de l’oiseau à ressort de Haruki Murakami (Seuil), prix Zoom Japon pour la Prière d’Audubon de Kôtarô Isaka (Picquier). Le Cavalier au miroir est son deuxième roman, le premier étant le Monastère de l’aube (Albin Michel).

« J’ai lu avec grand intérêt et plaisir le roman tibétain de Corinne Atlan. J’ai découvert avec une agréable surprise la justesse de ton de son évocation du Tibet, le sérieux de sa documentation et la qualité de son écriture. »

Matthieu Ricard

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2020-07-13T13:10:04.783
<![CDATA[Membrane]]> http://www.smartlibris.com/book/88899149 Editeur : L'Asiathèque

Momo, une jeune esthéticienne réputée mais solitaire et marginale, vit dans une ville sous-marine d’un monde futur à l’écologie bouleversée. Ayant contracté enfant un virus d’un genre nouveau, il semble qu’elle ait subi de multiples transplantations d’organes artificiels. Dans ce monde où les corps, les identités et les sexes se métamorphosent et se réinventent, les humains sont-ils encore maîtres de leur mémoire et de leur avenir ? Quel est le véritable passé de Momo ? Les prodigieuses membranes dont elle fait usage dans sa clinique auraient-elles une fonction insoupçonnée ?

Chi Ta-wei (né à Taipei en 1972) est auteur de romans et de nouvelles, dont plusieurs de science-fiction. Il est par ailleurs une figure importante des mouvements de défense de la cause homosexuelle et « queer » à Taiwan. Membrane, considéré comme le premier roman « SF queer » dans le monde chinois, est sa première oeuvre littéraire traduite en français.

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2020-07-13T13:10:04.430
<![CDATA[La Tête du Professeur Dowell]]> http://www.smartlibris.com/book/88899148 Editeur : L'Asiathèque

« Savez-vous que je peux littéralement vous transformer en cendres, vous et la tête de Dowell, et que personne n’en saura jamais rien ?

— Je sais que vous êtes prêt à n’importe quel…

— Crime ? Et il est bien que vous le sachiez. »

Kern reprit sa marche dans la pièce et se mit à parler de sa voix normale, comme s’il soliloquait :

« Mais que voulez-vous que je fasse de vous, ma belle vengeresse ? Malheureusement, vous êtes de cette sorte de personnes qui ne reculent devant rien et qui sont prêtes, pour la vérité, à accepter la couronne du martyre. Vous êtes fragile, nerveuse, impressionnable, mais il est impossible de vous intimider. Vous tuer ? Aujourd’hui même, maintenant ? Je pourrais effacer les traces du crime, mais cela me prendrait du temps. Et mon temps est précieux. Vous acheter ? C’est encore plus difficile que de vous intimider… Allez-y, dites-moi, qu’est-ce que je peux faire de vous ?

— Laissez tout comme avant… jusqu’ici, je ne vous ai pas dénoncé.

— Et vous ne me dénoncerez pas ?

Laurane tarda à répondre, puis dit doucement mais avec fermeté :

— Je vous dénoncerai. »

Dessin original de Sophie Dutertre

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2020-07-13T13:10:03.897
<![CDATA[Je veux aller dans cette île]]> http://www.smartlibris.com/book/88899147 Editeur : L'Asiathèque

Consacrant mes dernières forces à agiter mes quatre membres, je me poussai petit à petit tout entier vers l’extérieur. Enfin, lorsque je sentis mon corps plus léger, avec une sensation de fraîcheur sur le crâne, je compris que j’étais arrivé, sain et sauf, sur cette planète inconnue. « Faute de ciseaux, Grand-Mère utilisa un tesson pour couper le cordon ombilical. Elle avait dans l’urgence fabriqué sur place cet ustensile de fortune en cassant avec son sarcloir un bol en porcelaine que les trois femmes avaient apporté dans leur panier comme récipient à eau. » Ainsi naît le narrateur-auteur dans une prairie ensoleillée de l’île de Nag’ildo, au sud de la Corée. À travers les épisodes dramatiques, pittoresques, ou franchement comiques, qui émaillent la rude existence des îliens et que Lim Chul-woo restitue ici avec une immense tendresse, c’est l’authenticité des relations humaines dans ces communautés villageoises isolées du monde moderne qui apparaît à l’évidence et nous touche infiniment.

Lim Chul-woo (Im Ch’or’u) né en 1954, est l’auteur d’œuvres fortes qui lui ont valu de prestigieux prix littéraires et une notoriété internationale. Je veux aller dans cette île, directement inspiré du monde de son enfance, a fait l’objet d’un film (Ku som’e kago sipta / To the Starry Island) dont il a été le coscénariste avec Lee Chang-dong et le réalisateur, Park Kwang-su. Préface de Patrick Maurus – Postface de Lee Chang-dong

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2020-07-13T13:10:03.373
<![CDATA[La Descente du Gange : Gangavataran]]> http://www.smartlibris.com/book/88899145 Editeur : L'Asiathèque

Un groupe d’hommes et une femme, devant une assemblée de village, obstinément, inlassablement, reviennent sur les circonstances terribles de leur pèlerinage aux sources du Gange et tentent d’y trouver des explications au cataclysme qui les a épouvantés. Avec eux, comme eux, nous sommes appelés à chercher, sous la conduite de Lokenath Bhattacharya, les vraies raisons de l’effondrement qui menace notre terre et quelle pourrait être notre responsabilité dans cet imminent chaos.

Y aura-t-il disparition ? Oui, sans nul doute, mais cette disparition sera-t-elle sans retour ? C’est là que les grands mythes de l’Inde interviennent pour nous faire accepter l’inéluctabilité de notre fin et nous la montrer comme moment nécessaire d’un cycle où la régénération succède à la destruction. « Après le déluge s’éveilleront un jour de nouveau la forêt aux ascètes, les banians et les figuiers majestueux, l’atmosphère emplie du souffle solaire. »

Le personnage central de cet oratorio n’est ni un homme ni une femme, c’est le Gange, la Ganga, mère primordiale, génitrice, « descendue » du ciel pour nourrir les hommes et devenue le cœur du monde. « Le passé, le présent et l’avenir sont un seul paysage sans rupture. » Pourquoi craindre la mort puisqu’elle signifie l’union au fleuve sacré, le retour au sein maternel ?

Le haut-relief en couverture (VIIe s., Mahabalipuram,Tamil Nadu) représente le Gangavataran, un épisode du Mahabharata : la Ganga descend du ciel sur la terre afin que le fleuve purifie les dépouilles des ancêtres du sage Bhagirath (Archives photographiques du musée Guimet).

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2020-07-13T13:10:02.480
<![CDATA[Plusieurs vies]]> http://www.smartlibris.com/book/88899139 Editeur : L'Asiathèque

« Sur la berge, dans la lumière rosée du soleil levant, les cadavres des noyés de la nuit étaient allongés bien droit, les uns près des autres, comme endormis depuis peu... Il y avait là des hommes, des femmes, des enfants, des riches qui voyageaient pour leurs affaires, des fonctionnaires, des bonzes, des gens de tous âges et de toutes conditions... Chacun avait pleuré, ri, aimé, souffert, chacun avait vécu à sa façon, mais tous étaient morts en même temps... Chacun s'était bien ou mal conduit, mais pourquoi ces vies-là devaient-elles finir au même moment, au même endroit et de la même façon ? » En retraçant, depuis l'enfance jusqu'au naufrage final, onze de ces destinées, Kukrit Pramoj tente de répondre à cette interrogation foncièrement bouddhique. Il brosse avec une force et une liberté de ton surprenantes un tableau saisissant de la société thaïe des années cinquante, transcendant l'exotisme pour atteindre à un humanisme universel.

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2020-07-13T13:09:59.790
<![CDATA[Ma croisiere jaune : suivi de « Mes jeunes années dans l'Empire ottoman » Mémoires interrompus]]> http://www.smartlibris.com/book/88899138 Editeur : L'Asiathèque

Haardt me regarde : « Vous paraissez bien jeune, me dit-il. Savez-vous que, pour un effort soutenu, un homme de trente à quarante ans est plus robuste qu'un jeune homme et en ce qui concerne votre métier, vu votre âge, vous ne devez pas avoir beaucoup d'expérience... - C'est exact, monsieur, mais si tout est nouveau pour moi, ça l'est également pour les autres... alors autant que ce soit moi, car de toute mon âme j'aimerais faire partie de votre expédition. »

William Robert Sivel, 1908-1982, ingénieur du son avant même que le métier existât sous cette appellation, fut le benjamin de l'expédition. Ses notes de voyage, reprises dans les dernières années de sa vie, donnent un éclairage inattendu et vivant sur le quotidien des membres de l'équipe et sur les aventures parfois piquantes vécues en cours de route. Des croquis d'Alexandre Iacovleff et un cahier hors texte de trente-deux photographies illustrent le récit. À travers l'amorce de ses propres mémoires se précise la personnalité malicieuse du jeune aventurier. La liste des films auxquels il a prêté son concours donne la mesure de sa longue et riche carrière. Deux de ses neveux, Pierre-Jean Rémy et Pierre Villard, témoignent de leur vénération pour cet homme qui a profondément marqué leur jeunesse.

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2020-07-13T13:09:59.290